Puis, un jour, l'homme vint mesurer la campagne
Et poser les jalons d'un merveilleux chemin....
Mais fi?re, devant lui se dressait la montagne !
R?veur, il la toisa... puis, sans trembler, sa main
Au flanc d'un cap altier, tra?ait une ouverture.
Le ciseau s'enfon?a dans le ce?ur du g?ant,
Le roc g?mit, mais la titanesque coupure
S'?largissait sans cesse, et l'homme txiomphant
Eveillait la nature au bruit de sa conqu?te !
L'?cho de ce pays, qui n'avait r?p?t?
Que la chanson des nids, les voix de la temp?te,
Le cri d'un piselet par le vent emport?,
Ou, plus complaisamment, le fracas du tonnerre,
R?percuta le son des marteaux, de l'acier ;
La for?t prit le deuil, quand elle vit par terre
Se tordre ses grands pins, et l? bas, le Glacier,
Sous les feux du couchant, eut un ?clair de haine...
Un haut pic au front blanc, de col?re anim?,
Lan?a, de son sommet, des neiges dans la plaine !
Mais le projet con?u ne fut pas annul?.
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