nds sacrfices, ?tai fond?e, par Les forts de Niagara et de Macki-
'rimmortel DeMaisonneuve, 34 ans naw sont l'oBuvre du marquis de
apris la v?tre, au milieu de toutes Vaudre?il, etc. Milwaukee a pour
sortes de dangers, de la part des 'fondateur Solomon Juneau, Lau-
farouches enfants des bois. La rent Ducharme, etc. Tout l'Ouest
.guerre fut la premiere condition est ? nous, Oswego, Niagara, Fort
de nos anc?tres; elle rev?tait alors DuQuesne (aujourd'hni Pittsburg
'les caract?res les plui cruels et les dans la Pensylvanie,) D?troit, Mac-
plus sauvages, Nos p?res sem- kinaw, Fort-Chartres, Caliokia,
blent n?s soldats. Ils d?fendent ce Prairie-dt Rocher, St Louis, fon-
sol conquis au prix de si granls d? par Auguste Chouteau, etc.,
sacrifices 1 Est-il ?tonnant qu'ils sont fond?es par nos p?res.
aient tant aim? leur ch?re nou- De si grands succ?s avaient sur-
velle Ifrance ? elle leur avait co?t? excit? l'envie de' leurs ennemis;
tant de larmes, tant d'efforts, tant l'avenir de l'Am?rique allait bien-
'fe sang 1 t?t se jouer ? jamais. Les armes
Non seulement ils d?fendent leur frani?aises, victorieuses sur tout ce
nouvelle patrie, mais ils l'?vanig?- nouveau continelit, allaient bien-
* lisent ; ils se font ap?tres, puis la- t?t y jeter un sanglant, mais der-
boureurs. Soldats, ap?tres, labou- nier ?clat, comme si la Providence
-reurs ! r?sument donc notre vie e?t voulu se moquer des plus heu-
nationale, notre vie patriotique, reuses combinaisons humaines,
notre vie religieuse. 'Frois fleu- afin de mieux montrer l'efficacit?
rons de notre couronne historique de sa propre actlon.
trop nobles, trop beaux, trop pr?- Les Anglais battus. de^ toutes
cieux pour que nous les laissions parts, n'osaient plus mettre le pied
jamais se ternir. sur les routes de Qu?bec ? la Nou-
Pendant que les Canadiens affir- velle-Orl?ans; les vall?es du Saint
ment leur puissance dans cette nou- Laurent et du Mississipi sont enfin
*velle France, objet de letir amour, libres; l'Angleterre humili?e, par-
-q'ue Subercasse lutte ardemment tout, perdait de son prestige dans
pour sa ch?re Acadie, d'autres, les deux mondes. Dans la M?di-
Cnon moins courageux; p?n?tcentau terran?e, Minorque lui ?tait ravie,
-fonds des imxnenses d?serts, des les Anglo-Hanovriens capitulaient
vastes solitudes de l'Am?riqtue, ? Closter-Seven, la derni?re arm?e
D'Iberville d?truit la flotte anglai- de Fr?d?ric, l'unique alli?e de
se sur la baie d'Hudson et s'avance Georges II, ?tait ?cras?e sous lcs
jusqu'? la Louisiane o? il assoiera coups des armes russes, alli?es ?
B une nouvelle colonie, Varennes de celles de la France et de l'Autri-
,la Verandry (1723) p?n?trant ? l'ex. che. La condition de l'Angleterre
B tr?me ouest, jette une s?rie deforts ?tait tellement humiliante et si d?-
le long de l'Assiniboine, et depuis courageante que Horace Walpole
.dles Montagnes rocheusps ? la val- lui conseillait " de couper ses cables *
l?e de la grande Saskatchewane, et de voguer ? la derive vers quelque
lesquels serviront, plus tard, de ja- oc?an inconnu."
'lons au grand Pacifique canadien, U'est alors qu'un homme, courb?
-? travers nos immenses prairies du sous le poids d'infirmit?s pr?cocep,
Nord-Ouest. apparut. ? la tribune, comme le
Marquette, l'un des fondateurs g?nie titulaire de sa nation, " Je
du Michigan, s'avance, suivi de Jo- sauverai ce pays et moi seul le peux ?
liette, des rives du Mississipi ? cel- s'?cria William Pitt. De ce mo-
les de lArkansas. D'autres Cana- ment li, Dieu qui veut nous arra-
diens accompagnent LaSalle au cher des mains de la France, mar-
Texas, tandis queJuchereau de St. chant d?j? rapidement vers la r?-
~~-*:Fa-: ._? ?! ;? * *| - ? ? ?::",i~