: r?parer aux nouveaux dangers nouvelles for.s, unnouveau |
; ui ous-menacent etpourse forti- rage pour lui flaire mieux sup l-
fier davantage contre les ?preuves ter les fatigues ? venir. C'est lu
de l'avenir. toire de l'humanit? voyageuse se
Le spectacle que nous donnons la terre.
laujourd'huti est uniqe ; nulle na- L'ho e aime ? d r ses ti-
tIoie au monde ne jouirajamais de tres de noblesse, ? ?taler ses par-
ce bi,mifait. Nous sommes les spri- chemins; il y a comme un parfum
vil?gi?s, le Beinjamin des peuples, de po?sie dans les choses antiques.
les ?lus de la providence Aussi? P . . hoses antques.
les lus de a providence. AusI Ouvrons-donc le livre de nos ori-
nous pouvons entonner nos chan ts gines pour y conater Is travaux
de triomphe; la terre nonis sourit, les obstacles, les revers, les succ?s
la religion nous protge. le cie] res* potr y recueillir ce
^Bnous ; e y ecueilr ce
nous b?nit, les g?n?rations envie- fonds de vraie po?sie, ce cachet de
oh t 'ele est bel cette fe grandeur cette ampleur de vue, ce
Oh ! qu'elle est belle cette eI d?votiemnt h?ro?que qui se d?-
qu'elle est pleine de promesses !roulent a chaque page de notre
qu'elle soit aussi f?conde en r?sul- histoire. Que le pass se relte
tats heureux pour la nation. sur le pr?sent, et que l'ave ene
- Dans ce .u - i , est uti^ de jeter. sui le pr?seat' e n ^y .1 f^?^ 'en
Dans ce but, il est utile de jeter. soit pas indigtne. Voil? pourqiioi
un coup d'?oeil rapide sur le pass?, il est avantageux de nous demah-
d'examiner le pr?sent et de soule- der la raison de notre exitence '
ver un.pptit coin du voile de l'a- d'examiner a route p ourue,ls
venir. Hier, aujourd'hui et demain ens adote pacou r
moyens ? adopter pour accomplir
r?pondront a ces importantes ques- la rnission qui nous a ?t' co"lfil?e
tions, petut-?tre trop oubli?es dans Di eu cssi ? acun un but
ces temps mauvas, o? le culte du ^ "e ? chaunu n ut |
ce temps aas,o le culte du sp?cial danis les rangs de la grande
pass? disparait sous les cotups re- arm?e humaine: L'union est son
donbl?s des niveleurs moderne. vre, l'a r proc?de de lui.
H-4. D'oveunons-nous-! oa e uvre, l'amour proc?de de lui.
L'amoutir, issu du bieu, estlegage
20. Qui sommes nous ?
20. uz sommesnous ? le plus fort du bonheur des nations
30. Otb allons-nous ? formeront comme la haire, fruit du mal est
donc le cadre des quelques re- l'obstacle le plu- s?rieux ? leur
marques, qu'avec votre bienveil- b?en-gtre.
lante permission, je proposerai ?fi
votre m?ditatioi, comptant sur Le 16i?me si?cle a bu le poison
votre bont? pour les bien accueil- de la division, il a mang? le pain?
lir, sur votre patriotisme pour les de la haine ; son c?ear s'est ?pris
encourager, et sur votre enthou- soudain d'un besoin irr?sistible de
siasme pour les faire fructifier au destruction. Il s'est pr?par? lui-
profit de la patrie. m?me ses propres ruines; comme
. . ce roi malheureux, assassin de son
I. p?re, il a appel? sur lui-m?me la X
D'OU VENONS-NOUS ? r?probation c?leste. Dans sa haine
profonde il a d?truit les ?tais qui
Le voyageur m?dite ? travers les sotltenaient le monde, l'autorit? a
plaines inconnues qu'il parcourre; ?t? m?connue, la foi pers?c,Jt?e, la
la r?flection s'impose de force religion outrag?e, la royaut? a'
alors ; il est loin, l'inconnu se pr?- moindrie. Le monde, victime de
sente, il cherche ? se retrouver, ses faux principes, devait succom-
par ses souvenirs, aux lieux ch?sl ber plus tard dans les horreurs
de son enfance, la chaumi?re pa- d'une agonie de larmaes,d de d?ses-
ternelle est si riante,-Il se retour- poir et de sang. Telle fut l'suvre
ne pour constater la route parcou- terrible et la responsabi}it? effroya-
,s les Obstacles ?cart?s, les diffi- ble qu'assuma le seizime sicl
t?s vaincues. L?, il reprend de Oui: