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BS'il en ?tait autrement, pourquoi nos divers historiens, qui
ont tant ?tudi? l'histoire d?taill?e du pays, ainsi que les .nom-
breuses personnes instruites r?pandues sur toute la surface
du pays, n'auraient-ils pu faire cette d?couverte dans leur
cabinet, comme MM. Laverdi?re et Casgrain, par la seule
?tude des textes, par la seule p?n?tration de l'esprit?
Une autre raison. Pourquoi ces messieurs auraient-ils at-
tendu juste l'?poque o? je leur ai communiqu? les rensei-
gnements que le public connait, pour faire cette importante
d?couverte ? eux qui ?tudient depuis si longtemps Champlain,
Sagard, Relations et Journal des J?suites, Registres et Archives
de Qu?bec, etc., etc. ? Leur fallait-il donc absolument attendre
mon information du 5 novembre pour op?rer cette d?cou-
verte le 10?
Quant ? la discussion des Faits historiques, que le Journal
attaque sans offrir de preuves du contraire, j'ai lieu de croire
?galement que les nombreuses autorit?s que j'ai cit?es ?
l'appui de mon raisonnement, ont port? la conviction dans
l'esprit de mes antagonistes.
Dans tous les cas, cette pol?mique aura pour effet d'en-
gager les hommes qui s'occupent d'histoire ? bien consid?rer
les faits d?battus avant d'offrir au pays le fruit de leurs
m?ditations. Quant au genre bouffon inaugur? par le Jotrnal
de Quebec dans cette pol?mique, il est ? croire qu'il ne se
reproduira pas de sit?t, et qu'on y songera ? deux fois avant
de s'en servir.
STANISLAS DRAPEAU.
Qu?bec, 25 janvier 1867.
l.r _ T E .
I ; 3OTE.
-Afin de mieux fixer l'attention des personnes studieuses
sur l'ensemble de quelques-uns des faits historiques dont il a