- 30-
naces. En effet, M. l'abb? Casgrain se rendit chez l'?diteur
suppos? de ma brochure, pour lui dire que s'il y avait raison
de s?vir, M. Laverdi?re et lui ?taient bien d?termin?s ? tra-
duire l'?diteuir et l'auteur devant les tribunaux judiciaires !
Rien que cela !
Ces menaces, et bien d'autres encore que je veux taire,
-eurent pour effet de me susciter de nombreux embarras et de
retarder de quelques jours la publication de ma r?ponse.
En-fin je dus, pour aplanir certaines autres difficult?s nou-
velles, renoncer au droit que j'avais d'en exiger la publication,
pour aller la porter dans un autre ?tablissement d'impri-
merie !
Toutefois, ma brochure parut, et le public sait maintenant
pour quels motifs mes adversaires ont tant fait d'efforts pour
en emp?cher la publication !
30 Mes opposants se voyant impuissants ? emp?cher cette
publication d'arriver au public, firent surgir d'autres entraves.
Des officieux all?rent chez les libraires charg?s de vendre
ma brochure, et leur repr?sent?rent combien ils allaient
causer de dommage ? leurs ?tablissements en se chargeant de
la vente de cette brochure. On ne manqua pas de d?biter ?
ce propos beaucoup d'ineffabilit?s incommensurables, comme
dirait le Journal de Qu?bec.
Mais c'est assez; tirons le voile sur cette triste page, qui
raconte de si d?loyales manceuvres !
CONCLUSION.
Je cr?is avoir prouv? surabondanmment, dans mes deux
brochures, que la d?couverte du tombeau de Champlain
n'est pas due a l'?tude des documents historiques du pays,
mais bien aux renseignements que MM. Laverdi?re et Cas-
grain aot re?us de moiet de -M. O'Donnell, touchant la tombe
de l'escalier-Champla?n.