ne pas m?ler inutilement dans la discussion le nom d'une
personne compl?tement ?trang?re ? cette pol?mique, je m'en-
gage ? donner priv?ment ? M. Cauchon, s'il le d?sire, le
nom de celui de qui je tiens la preuve du fait que je sou-
tiens.
Je d?clare donc fond?e l'accusation que j'ai formul?e dans
ma brochure du 20 d?cembre, page 22, et pour preuve de
cette affirmation, je produis le renseignement suivant, qui
me fut donn? en ces termes, le 15 d?cembre dernier.
? Etant ? converser avec M. Laverdi?re, hier, sur la d?-
couverte du tombeau de Champlain, ce monsieur m'a dit,
sans myst?re, que M. Casgrain et lui n'avaient ?crit le journal
de leurs op?rations qu'apr?s la d?couverte du tombeau !?
L'exactitude de ce fait, tel que rapport?, peut ?tre certifi?e
par des personnes alors pr?sentes ? l'entrevue, s'il y a n?ces-
sit?.
Ajoutons que si M. le R?dacteur du Journal de Qu?bec pro-
fesse pour la robe du pr?tre le respect dont il parle, il devrait
savoir qu'on ne la d?fend ni bien ni habilement en versant
des flots de boue. Puis, lorsque ni la robe ni le prtree ne sont
en cause, comme daiis la discussion actuelle, des allures
d'aussi bas ?tage que celles du Journal, affligent tout coeur
honn?te et chr?tien. C'est un malheur, vraiment, que cet
homme ne puisse traiter aucune chose sans la fl?trir l
Le R?dacteur du Journal commet encore une erreur con-
sid?rable de jugement, quand il ?crit ce qui suit:
? Nous avons appris qu'apr?s les outrages personnels qu'il
a prodigu?s sans provocation ? l'un des directeurs du S?mi-
naire et membre du conseil de l'Universit?, il continue ?
fr?quenter les salles de la biblioth?que de cette derni?re ins-
titution. La notion la plus ?l?mentaire des convenances
devait pourtant lui faire comprendre ce que probablement
l'on s'est abstenu de lui dire par un sentiment de d?licatesse
bien facile ? deviner.,
Malgr? les charmes et les attraits qu'il y aurait ? prendr'e de
M. Cauchon des le?ons de ? politesse et de convenance,, je n'ai
pas song? un seul instant, je l'avoue, ? aller puiser chez lui