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malgr? soi, que vous aimez ? patauger dans ce milieu.
Serait-ce le cas ?
Quant aux termes dont je me suis servi pour qualifier la
conduite de mes adversaires, ils ne sont point inoffensifs, je
l'avoue; mais tout autre, ? ma place, ei?t agi comme je l'ai
fait, j'en ai la conviction. Quand vous d?fendez votre droit et
qu'on vous refuse toute justice, il estnaturel que vous ne disiez
pas ? votre adversaire: .?Monsieur, j'ai l'honneur de vous
prier de me pardonner; mais je pense ......... je crois ......... je
suis sous l'impression que vous ?tes peut-?tre dans l'erreur. a La
v?rit? doit ?tre dite avec m?nagement et politesse, sans doute;
mais elle cesse d'?tre v?rit? d?s qu'elle porte du fard. Quand
mes adversaires ont err?, je leur ai dit: (( MM. vous vous trom-
pez; ou vous Etes dans l'erreur ; ou vous commettez une inexac- ?
titude. ? Au lieu de cela, M. Cauchon m'accuse de les avoir
trait?s de menteurs, d'imposteurs, etc. Ces grossi?res qualifica-
tions ne sont sorties que de votre plume, M. Cauchon, et
soyez persuad? que jamais il ne m'arrivera d'en dcnner de
semblables ? un honn?te adversaire. J'ai pour habitude cons-
tante, voyez-vous, d'?tre tr?s-poli et tr?s-respectueux envers
les personnes qui m?ritent respect et courtoisie. Mais, quand je
me trouve en face d'un adversaire comme vous, M. Cauchon,
j'avoue que je suis oblig? de faire un l?ger effort sur moi
pour ne pas le traiter comme un charretier. Car n'oubliez pas,
monsieur, que c'est le terme poli dont vous vous servez ? mon
?gard. Vous avez cru faire preuve de beaucoup d'esprit en
?crivant cette phrase: ? M. Drapeau sent comme un homme
de g?nie, et ressent comme un charretier. Savez-vous, M.
Cauchon, que si je voulais descendre sur ce terrain, j'aurais
le droit de dire que vous sentez comme ............ M. Cauchon ?
20 J'ai un souci tout particulier de ma gloire ; et plus loin:
Ce n'est pas la gloire que veut M. Drapeau.
Arrange qui pourra cette petite contradiction; pour moi, je
n'ai que ceci ? dire :
Je cherche ? me rendre utile ? mon pays dans la faible me-
sure de mes forces; je t?che de ne rien faire dont un homme