-4-
Journal avec tant d'injustice et de violence,-ils sont devenus
solidaires des ?crits du R?dacteur du Journal de Qu?bec. Aussi
me garderai-je bien de les priver du droit qu'ils ont de pa-
raitre en toute lumi?re dans cette nouvelle brochure.
Je vais m'?ter par l?,-mais sans regret,-l'avantage et le
plaisir de d?fendre ma cause devant les lecteurs de la feuille
o? j'ai ?t? vilipend?, ainsi que j'en ai ?t? charitablement
averti dans les lignes suivantes:
(, Quand vous avez attaqu? ces messieurs ,-dit M. Cau-
chon,-(c vous n'avez pas demand? le secours de nos colonnes,
vous avez choisi la brochure, eh bien ! continuez la brochure.
C'est tout ? fait logique !
M. Cauchon a la bonhomie d'ajouter, il est vrai, que si je
tiens ? lui r?pondre personnellement, (le mot est joli!) les
colonnes du Journal me sont offertes.
Ni plus ni moins ! Dans une discussion historique, o?
je n'ai affaire qu'? MM, les abb?s Laverdi?re et Casgrain,
M. Cauchon vient offrir ses services, demande une lutte
personnelle, s'empare des armes que mes adversaires ont lais-
s?es sur le champ de bataille, en se d?clarant vaincus, et il
crie ? ses prot?g?s: ? Messieurs, je vais prendre votre cause
en main, et je saurai bien la d?fendre avec plus d'habilet?
que vous ne le feriez vous-m?mes !,
C'est tr?s-poli !
Que M. le R?dacteur du Journal de Quebec veuille bien d?-
ployer ? mon ?gard la moiti? de la politesse qu'il a montr?e
envers MM. les abb?s Laverdi?re et Casgrain, et je lui per-
mettrai de reproduire int?gralement, dans les colonnes de sa
feuille, la partie de ma brochure o? il est question de l'int?res-
sante individualit? de M. Cauchon !
Est-ce assez de g?n?rosit? ?