AU LECTEUR.
Dans les lignes qui vont suivre, je ne me propose pas uni-
quement d'apporter de nouvelles preuves ? l'appui de ce que
j'ai d?j? ?crit au sujet de la d?couverte du tombeau de
Champlain,-pour la bonne raison que l'opinion des hommes
?clair?s auxquels je m'adresse est toute form?e aujourd'hui,
et qu'elle est g?n?ralement en ma faveur; je d?sire aussi
avoir un entretien de quelques minutes, d'abord avec M.
CAUCHON, r?dacteur du Journal de Qu?bec, quli a publi? contre
moi, ces jours derniers, une multitude de calomnies et de
grossi?ret?s; ensuite avec M. O'DONNELL et MM. les abb?s
LAVERDI?RE et CASGRAIN, qu'il a pris sous sa bienveillante
protection.
Bien que M. le R?dacteur du Journal de Qu?bec ait cru
pr?venir de justes repr?sailles en r?clamant bien haut, pour
lui seul, la paternit? de la kyrielle d'injures qui ont ?t?
d?bit?es sur mon compte, je l'invite ? croire, cependant, que
je n'ajoute ? ses diresque juste le degr? de foi n?cessaire.
Pour qui conna?t un peu, en effet, la mani?re d'?crire de
mon nouvel adversaire, il n'y a aucun doute que, des quatre
articles qui me concernent, deux seulement ont pour auteur
M. Cauchon: si mon tr?s-aimable antagoniste a mis la main
? la r?daction des deux autres, ?a n'a d? ?tre que pour les
?mailler des r?voltantes trivialit?s dont ils sont enrichis.
Quoi qu'il en soit, M. O'Donnell et MM. les abb?s Laverdi?re
et Casgrain ne sauraient exiger avec raison que je les mette
de c?t? pour ne m'occuper que de M. Cauchon. En preiiant
part ? cette derni?re lutte,-en me laissant attaquer dans le