? Trieste reclamer de l'Autriche. l'asile qu'elle lui avait
fait offrir par le Prince de Melternik pendant son court
s?jour en Corse......Mais les vivres manquaient sur le
bateau amiral, le seul qui restait de la flotte; on se trouvait
en face du Pizzo, de ce pays dont le peuple s'est couvert
(de honte hier en osant porter la main sur son roi !
PAOLA.
Continue, mon brave, je tremble !
FRANCIS. B
Alors le roi ordonna ? un commandant maltais, nom-
m? Barbara, d'aller ? terre faire des vivres, mais cet officier,
ou plut?t ce tra?tre, demanda les propre- papiers du roi
afin, disait-il, ne pas ?tre inqui?t? par les autorit?s locales.
Murat lui ordonne de d?barquer sans ces papiers ......
Barbara refuse ...... Murat, dont tu connais la4)elle et m?le
figure, tremble de rage, l?ve la cravache sur l'officier......
puis, prenant une r?solution subite, il ordonna au peu-
d'officiers qui lui restent ainsi qu'aux soldats de rev?tir
leur plus belle uniforme, lui-m?me se met ? la t?te eii
disant: le sort en est jet?, d?barquons au Pizzo. Allons
mes amis. du courage et en avant !
PAOLA.
Oh ! malheur ! mallheur !
FRANCIS.
Oui, malheur, car gr?ce au tra?tre Luidgy qui, de con-
cert avec Barbaia, savait bien que c'?tait ici, au Pizzo
qut'il livrerait celui qui l'avait combl? de biens !...C'?tait
le dimanche, quelques instants avant la messe. toute la popu-
lation se trouvait devant la porte de l'?glise, Joachim arrive
son drapeau ? la main et s'?crie: Amis ! je suis Joachim .
Murat, votre roi ! Criez vive le Roi et je remonte sur le
tr?ne que Ferdinand a usurp? !...Un silernce profond r?-
pond seul ? ces paroles. Murat voit le danger et crie aux
siens en avant; ils gagnent la montagne mais bient?t
Capelli, capi-aine de gendarmerie, se mit ? la tete du