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plus prononc? chez nos compatriotes. A ce propos,
nous citerons le trait suivant d'un homme (lui fut r
l'une des plus grandes gloires du clerg? canadien et
? qui la paroisse d'Yamachiche s'?ilorgueillit avec
raison d'avoir donn? le jour: l'auteur de ces lignes
se rappelle avoir entendu feu M. le grand-vicaire
I)esaulniers, de Sain-t-Hyacinthe, proclamer (lu'en
visitant l'ancieni moinde il avait ressenti bien des
joies, bien du contentement, bien du bonheur, mais
(lue jamais il l'avait de sa vie ?prouv? un plaisir
aulssi grand, aussi vif, aussi r?el enfin, que le jour
o? il revoyait, apr?s deux ann?es d'absence, le |
clocher de son village natal, le clocher d'Yama- I
chiche !
IL'attachement au villagre natal a toujours ?t?
remarquable Iarmi les enfiarts d'Yamachiche dis-
pers?s aux (luatre points de la Province et ailleurs ?
nais jamais, ? coup s?Lr, il ne s'est mianifest? d'une
.t :niSbre au~nl-ii vi~ic?n'c, s.l?m ?- d, l ?. acussi vif, (ut,
'incomin)a-alale d?inonstration du I8 octobrl)e 876.
lI'idc? b)clle ct t Icmhnlc cl: conlvicr totis .Ic S
citoylls originaiies ?id';`ihtllVa litc `*'ne fece colm-
munlle, 't fois reli;;ieusse et p;aroissiale, revient t
I'honoralle j}ugc l,oianger (lui, le premier, la coli-
muni(ua au t?v?rend MI. J. H. Dorion. Uine
circonstance solennelle se p)rctait ime veilleusement .
? la r?alisatioin de cette m1lagnifique id?e. M. le
cur? I)orion venait d'acheter trois cloches destini?es
? l'?glise lneuve dl'Yanaclhiclhe. loulr(luoi les plus
distingu?s des anciens paroissiens ne seraienit-ils
)as invit?s ? ?tre plariains des cloe hes h? b?nir et
tous les autres pri?s (l'assister ? la c?r?monie ? Tl`el
?tait le p)rojet de l'ho 1norable juige Ioranger. M. le
cur? Dorion l'approuva chaleureusement et conl-