Cette fausse citalioR me rappelle quele le ditlicatlr a
souvent pr?n? l'union du clerg? d'Irlanda avec ses ouailles
sur les affaires politiques, et qu'il a surtout lou? le Dr.
McHale, archev?que de Tuam en Irlande, comme tr?ts-
lib?ral sur ess mati?res. Or, voici ce qu'on lit dans le 2e.
volume des Calholic Evidences du Dr. MecHale, depuis
page 79 jusqu'? 86. " L'?glise Catholique, cetle avocate
" de la paix et de l'ordre,, ne sanctionnera jamais une doc-
? trine qui, au lieu de donner quelqtue stabilit? au gouver-
" nement, boulverserait perp?tuellement les plus fermes
" monarchies de l'Eiurope. L'?glise donne ? tont goutver-
nement ?tabli le secours de la sanction divine: elle corn-
"damne sans ?quivoque la violence ou application de la
" force physique de la part des sujets. Le succ?s le plus
" splendide, qui pourrait couironner une ?hbellion, ne sau-
"f rait jamais justifier la transgression du devoir, par
" laquelle ce succ?s est acquis. Les saints Papes Sym-
" maque et Gr?goire le Grand, ern s'adresant aux Empe-
' reurs, parlent du dioit divin qui les a rendus tels. L'or-
" dre de la soci?t? vient de Dieu: celii donc qui trouble
" cet ordre, r?siste ? l'ordonnance du Tout-Puissant.
,' II doit y avoir, danii cihalue ?tat, une autorit? siupr?me
' et absolue. Dans un pays libre, la monarchie peut ?tre
" limi-?e par la Constitution: il y a pourtant toujours dans
" cet Ctat uine autorit? absolue, a laquelle il est d?rfendu
" de r?sister; et cette autorit? r?side dans le gouvernement,
" y compris l'Ex?cutif et la L?gislature. Le balancemenit
' des pouvoirs dans la Constitution ne peut jamais annuler
" les obligatiors de l'ob?issance. L'?glise est enneinie deIs
" r?volutions." Mais en voil? assez sur le pr?tendu lib?c
, ralisme de l'archev?que de Tuam.
Personne ne sera dupe de la fable invent?e par la
Minerve sur le voyage de l'?v?que de T, lIneFe ? Qtud-
bec, entrenris, dit-elle, pour combiner le Mandetnent av~ec
lord Goeford; 'tandis qu'il est notoire que Sa Grandeur
y est descendue pour la consecration du nouvel ? ?que de
Charlotte-Town, qui ?tait venu l'en prier. 11 en est doe
m?me des autres calomnies con re le clerg?, et parlic(u-
li?remerit des vue`s rit?rtss?e-i qu'on lui pr?le en ce
moment ; en sorte qu'il est parfaitement inulile uhnsif,ler
l?-deasu2. Tuut cela prouve seulemenit lo m?ptris qule cu?:;